Après la machine à coudre, je vais vous parler de la surjeteuse.
La surjeteuse est un type particulier de machine à coudre, elle permet de couper, piquer et surfiler un ou deux tissus en une seule opération. Cela permet à la fois d’assembler des tissus et d’effectuer les finitions. Le principal point utilisé est le point de chaînette, c’est ce point qui fut le premier à être mécanisé par Barthélemy Thimonnier. Les coutures effectuées sont élastiques et particulièrement adaptées aux tissus modernes comme le jersey et le lycra.
Source : Wikipédia
Une surjeteuse possède un « couteau » qui coupe les bords, les fils (entre 2 et 4 généralement) servent à encadrer ces bords pour éviter qu’ils ne s’effilochent.
Un peu d’histoire
En 1964, des ingénieurs japonais décident de quitter l’entreprise où ils travaillent pour fabriquer un modèle de surjeteuse qui va révolutionner les ménages. En effet, les surjeteuses sont alors industrielles (depuis 1881).
La toute première surjeteuse voit le jour en 1967, ainsi que la marque Baby Lock. Elle est composée d’une aiguille et de 2 fils.
Autres dates
- 1984 = invention du roulotté et de la tension du fil à couleurs
- 1986 = ajout du bras libre et de l’option du réglage de la largeur du point
- 1999 = 1er combiné surjeteuse-recouvreuse
Ma surjeteuse
Après plus de 5 ans de couture, je sentais que j’avais envie d’aller plus loin dans la couture, d’avoir de jolies finitions et surtout gagner un peu de temps.
Alors, lors d’un salon Créations et Savoir-Faire en 2014, j’ai eu la possibilité de m’en acheter une. Je l’ai prise chez Coudre Paris. Ils sont de très bons conseils et ils suffit de prendre rendez-vous pour la révision et vous repartez le jour-même avec votre machine. Frustation = 0 !
Bon, j’avoue j’avais un budget conséquent, donc j’ai pu me faire un gros plaisir. Après avoir fait plusieurs stands, m’être renseignée sur différents modèles et avoir l’avis de mon amie d’enfance qui m’accompagnée, je me suis finalement décidée pour le modèle 4234d de la marque Brother.
Ce que j’aime
TOUT ! Elle est plutôt facile à prendre en main. Mais elle a surtout 2 points forts : l’enfilage automatique (qui est cassé, snif, il faut que je l’amène en révision) et un large plateau très pratique pour les grands travaux.
Ce que je n’aime pas
Euh… ben rien ! Je peux enfin avoir mes jolies finitions, je couds plus vite. Bref que du bonheur !
Mes conseils
- Une surjeteuse remplace-t-elle la machine à coudre ? Non, c’est un complément, en revanche l’inverse est possible.
- Je ne couds pas beaucoup mais je suis tenté.e par une surjeteuse. Non, il vaut mieux investir si vous cousez beaucoup et souvent. Personnellement, je ne conseille pas cette machine aux débutant.e.s, il est préférable d’avoir un certain niveau.
- Est-ce qu’elle est bien pour passer son CAP couture ? Oui tout à fait ! Foncez.